" DEPRIME AUTOUR DU 06 DE ADRI "

5 jours sans rien avaler, sans boire, 5 jours pendant lesquels je me suis inquiétée. Une visite et 105 euros plus tard, la vétérinaire lâchait son diagnostic : déprime !! Oui déprime...Mon Pépito-chat déprimait. Mais pourquoi ? Comment, qu'ai-je fait ou pas fait ?
Du valium, le même que pour les humains, c'est drôle non ? C'est le médicament prescrit pour redonner de l'appétit au minou. Je décide aussi de partir dans mon petit coin de paradis landais pour me reposer, j'en profiterai pour le câliner le Pépito adoré.
Et là, calés entre deux coussins, nous avons eu une conversation à miaulements rompus. Je l'ai bien regardé dans ses moustaches et il m'a tout dit : vous êtes coupables, oui coupables de l'avoir traité de « gros ». Oh ne te cache pas Daniel, il t'a entendu ricaner cet été et toi Xavier qui proposait de l'expédier je ne sais plus trop où pour être dégusté, sans parler de toi Man qui voulait le mettre sur un tapis de course pour qu'il maigrisse !!
Ben voilà vous l'avez traumatisé ! Je ne vois que ça... à moins...
A moins que ce ne soit moi ? C'est que plus le marathon approche et plus l'esprit s'angoisse. J'ai beau jouer la détachée du chrono et faire de belles dissertations sur la comparaison, j'ai moi aussi envie d'être meilleure. Et tous ces temps que j'entends autour de moi me stressent à mort : Après José et ses 2h59 à Azay le Rideau, c'est JB et Yaya qui explosent leurs temps, 3h28 et 3h41 à Toulouse, ou encore Zahia avec son premier marathon et ses 3h57 au Cap-Ferret. Aïe Aïe Aïe que suis-je capable de faire ?
Cette semaine a été bizarre. Fatiguée, un gros coup de mou, je ne me suis sentie bien que pendant mes entraînements ! Grosse semaine pourtant, commencée par 2h1/4 sous la pluie dimanche dernier, suivie par 3 séances de 45mn à 1h20, finie par 2h ce dimanche. Que de bonnes sensations pendant mes courses alors forcément je me dis, peut-être qu'à Nice je vais pouvoir faire mieux.
Oh restons lucide et à ma portée, on ne s'emballe pas !! Non, mais vous voyez 5 ou 10 minutes de moins, comme ça histoire de me prouver que je peux le faire.
Je suppute, je réfléchis, je calcule, sur le papier tout est possible ! Oui mais dans l'épreuve, c'est autre chose. Les 5 marathons déjà courus m'ont appris qu'il faut certes considérer la difficulté du parcours, mais pas que ! Il y a aussi la météo, le nombre de participants, la forme du jour qui peut faire défaut. En résumé il faut rester humble et concentrée sur les kilomètres à parcourir.
De toute façon aujourd'hui les dés sont jetés, l'essentiel de mon entraînement est fait et je l'ai fait consciencieusement comme d'habitude.
Il y a un an, j'étais à New-York, émue aux larmes, en place pour prendre le départ du plus célèbre marathon au monde. Dans 15 jours, nous serons aussi sur la ligne de départ, mes tonnes d'espoir et moi avec toujours le même enthousiasme et la même envie de prendre encore et toujours du plaisir.
Plein de bonnes choses à tous les coureurs qui seront à Nice, à La Rochelle où ailleurs...et merci aux autres de nous soutenir, de nous écouter parler, manger, dormir, rêver "marathon".
Adri future marathonienne cannoise
http://www.marathon06.com/
PS : Puisque vous ne me le demandez pas, Pépito va mieux, il remange depuis vendredi soir, il sort doucement de sa déprime. Les vertus d'une bonne discussion ou du valium ??!!





























Çà y est, c’est le grand jour : aujourd’hui, je participe à ma première course cyclo !!!!
Voilà ce que je me dis, ce samedi matin en me réveillant, matin où je fais une croix sur la grasse matinée bien méritée. Plein de chose à faire avant ce grand évènement et notamment acheter un casque !!!
De retour chez moi, casque à la main..., je grignote quelques trucs vite fait, je fais un câlin à mon petit lapin et pars pour Audenge. Je prévois large car je ne connais pas le lieu exact du Rendez-vous et je fais bien car une fois sur place, je tourne et je vire sans trouver la salle. Heureusement, sur ma route, je croise Roger qui m’amène à bon port. Après inscription sur la plus petite distante (honte à moi car je suis la seule) je me prépare, fais vérifier à Roger les réglages du vélo (il ne faudrait pas que je casse le beau vélo prêté par notre président) et attend le départ des 20kms prévus pour 15h00. Je suis fébrile car je ne sais pas trop comment cela va se passer. Finalement, je pars dès 14h avec Roger, Jacques et Michel, inscris sur le 80kms.
Nous roulons tranquillement, (ils ont réduits l’allure afin que je puisse suivre) tout en discutant sur une des longues lignes droites de ce parcours. Je me sens bien, il fait beau et malgré le vent, le mal aux fesses (j’avais oublié ce petit détail) et aux épaules, je tiens la distance. C’est presque trop facile !!! Je me sens capable de faire 50kms mais vu que le lendemain je dois marcher 17kms avec la section « Courir », je les abandonne au bout de 22kms et rentre sur Audenge, contente de moi et prête à repartir dès que possible.
Ecrit par : Stephanie | 18.03.2010