COURSE DES PÈRES NOËL :

Vu la météo, après des tergiversations longues, des hésitations multiples, après plusieurs avis téléphoniques avec la famille Souc, la pluie cessant, nous décidons quand même de nous rendre à la course-marche des Pères Noël de Cissac. Donc je prends mon traineau, mon renne (ou plutôt ma reine) et je nous laisse glisser direction nord (presque) vers Romaniemi-Cissac. Nous traversons notre toundra, faite ici de piquets de vignes et arrivons, une cinquantaine de minutes passées, à notre point de rassemblement.

Quelques instants plus tard arrive la famille Souc : nous sommes au complet. Nous nous promenons, tous les quatre, à travers le marché de Noël qui me rappellerait celui de Strasbourg si j’avais un peu d’imagination mais, très bien pour un petit village : avec un manège se trouve une dizaine de stands, des frites et des grillades ainsi qu’une grande tente pour restauration et boissons. Comme midi se trouve être passé nous en profitons pour nous y arrêter un moment.

A côté de nous l’organisateur a regroupé ses troupes leur distribuant brassards et gilets jaunes tout en leur indiquant leur emplacement au carrefour ou autres : il règne une certaine pagaille. On conciliabule entre nous, un peu inquiets pour la suite mais enfin on verra.

15 heures, nous sommes sur la ligne de départ. Par contre un camion d’un des organisateurs se trouve devant nous. Donc après plusieurs appels et quelques minutes c’est le top départ. Tranquille, puisque nous suivons trois personnes munies d’un gilet jaune. Puis nous nous apercevons qu’ils ne sont pas là pour cadencer la marche et de ce fait, comme plusieurs autres, nous les doublons et partons réellement pour notre randonnée.

Sur le bord de la route un Père Noël en contreplaqué nous indique le 2e kilomètre. Nous passons devant le château Larrivaux. Enfin une bifurcation mais personne pour indiquer le chemin (on avait raison tout à l’heure de s’inquiéter, mais c’est leur première organisation donc…). Nous sommes une vingtaine de participants à tergiverser : bien sûr nous prenons la mauvaise direction ce qui nous vaudra une punition de six cents mètres à un kilomètre de plus mais comme nous sommes sur macadam ce ne sera qu’une rigolade.

Donc, sereins, nous terminons notre périple, tout en discutant avec un jeune homme de soixante trois ans et une jeune femme nous faisant penser à Florence, nos six derniers kilomètres.

Nous passons quelque temps au ravitaillement puis reprenons le traineau pour rentrer à la maison : la nuit commence à tomber.

C’est vrai qu’à Rovaniemi-Cissac elle tombe vite ! PAlain

RANDO 10 KM :

8 heures, debout. Notre rando ne part qu'à 11h35 mais on veut assister aux départs des courses à 10heures. Il pleut et le vent souffle fort. Arrivés à Bouliac nous nous garons facilement à 5mn du départ, mais il y a une bonne côte à grimper; ce ne sera pas la dernière de la matinée.

Direction la remise des dossards où nous avons droit à une grande bouteille de bière artisanale et une boîte de pâté. Retour à la voiture pour les déposer et enfiler nos sorcières car il pleut toujours.

Nous assistons aux départs. Nous apercevons Alain Peyroux et surprise, les Theux sont là aussi ! Le départ est donné et nous nous plaçons de suite à la tête du cortège. Très vite une descente raide nous attend et nous comprenons de suite dans quelle galère on s'est engagée,  le chemin n'est qu'une boue gluante et glissante à souhait. Qui dit descente dit montée de suite après. Toujours cette bouillasse ultra glissante; un pas en avant, deux pas en arrière.

Enfin nous empruntons une portion de route à peu près plate et bitumée qui nous amène au ravito. Mais de suite après, une ènième côte très dure suivie d'une descente abrupte et tellement glissante qu'une corde a été placée sur le côté pour la saisir et ainsi éviter une chute potentielle.

Peu avant l'arrivée dans un passage en montée ultra glissant je tente un passage par le côté herbeux; mal m'en a pris, je glisse quand même et m'affale dans un roncier ! Résultats une sorcière déchiré et une main écorchée, sans compter un bon soufflon de Jojo...

Enfin la ligne d'arrivée en vue; à peine l'avons nous franchie qu'Alain Peyroux déboule. Il nous explique qu'Alain et Martine ont fait demi tour et sont repartis. Il a dû drôlement bomber pour nous rejoindre...

Nous papotons un peu avec les coureurs sous abri, heureusement car il pleut dru et le vent souffle toujours.

Deux heures d'effort sous la pluie et dans le vent sur un terrain affreux, il nous tarde de rentrer chez nous pour prendre une bonne douche chaude et se réchauffer. Les Soucs

TRAIL 19 KM :

Le réveil n'a pas encore sonné... le fixe qui sonne ! Et alors, il est où le président ?? Ben... au chaud ! Sous sa couette ! Quoi ? Et le départ alors ??? Ben... bon trail ! :))

Et oui, une fois n'est pas coutume, les départs sont espacés de 45mn, de quoi pouvoir profiter de la douceur de la nuit pendant que d'autres ont chaussé leurs godillots et revêtu leurs ponchos de baroudeurs pour être hermétiquement sous abris...

J'enfile collant, col roulé thermo, coupe-vent étanche et gants car ça va cailler grave !

Petit cafouillage aux dossards, j'ai failli repartir sans bière ni pâté ! Le temps de revenir à la voiture pour 11h30 me retrouve face au peloton, c'est le départ que j'ai aussi failli rater car le coup d'envoi est à 11h20 !

Au bout de qques km, le soleil apparait, finalement je quitte mes gants. Sur une pente en dévers latéral, malgré mes crampons, me voilà parti en crabe sur le foin non récolté, mon meilleur profil se retrouve bien enduit de fond de teint local et bio ! Si bien qu'en bas de la descente on se retrouve sur un boulevard tapissé d'une couche de bouillasse de 10cm ! Une folle envie me vient de me lancer ventre contre terre bras levés au ciel pour éclabousser tout ce beau monde qui tente d'éviter le bouillon ! Qd je pense que certains se taxent de 80 balles pour patauger dans de la boue artificielle... ;))

Mais on n'en est qu'au 1er tiers de la course et la météo est bien incertaine... restons prudent !

En remontant les coteaux de Carignan... les singles nous empêchent de se doubler, certains plus fous que d'autres auraient déjà dégringolé !

On repart sur Bouliac, des ravins, des cours d'eau à traverser, pas la peine d'aller en montagne ! Plus en haut sur les plateaux les chevaux amusés par les rafales de vent, se déplacent comme nous, en file indienne, pas folles les bêtes !

Les derniers km traversent les lotissement, un peu moins fun...

Les copains rigolent de me voir arriver si barbouillé, pas de douche, je fais le plus gros au lavabo des sanitaires de l'école primaire, dommage que les mioches ne soient pas là !

On va voir les résultats, à nouveau un podium "catégorie" pour la section, Florence fait 3e, elle les collectionne !

Une bonne soupe et direction maison sans trop tarder... car la pluie s'est remise à tomber. Arrivé à la voiture, pas le courage de me changer, je baisse mon collant encroûté, jusqu'aux chevilles, une bâche sur le siège et me voilà parti en espérant ne pas tomber sur une patrouille pour un contrôle car je n'ai pas mis mon caleçon le plus sexy !

Une participation qui laisse des "traces"... aussi dans les mémoires ! Agos

LE SOLI’TRAIL DE BOUE ET DE GLISSADES :

J’arrive à Bouliac, vers 9h45 et pars direct chercher mon dossard… que l’organisation ne trouve pas alors que je suis bien inscrite sur les listes. J’appelle le Président qui est encore sous la couette !!! (qui part à 11h30 sur le 19km).

On finit par me trouver un autre dossard… Au passage, on nous donne une bouteille de bière et une terrine de campagne. Je ne vois personne de la section… et je repars à ma voiture me préparer. Il bruine… ce n’est pas très agréable… Je reviens pour le départ et je tombe sur Alain et Martine… qui sont sur la rando de 11km, départ 11h35. Une OLA avec Alain LETARD au micro et nous voilà partis sous la bruine.

Un peu de goudron et une côte d’entrée, il ne pleut plus. Très vite de la boue dans les chemins collants, des bains de boue pour certains, des cascades pour d’autres, des cordes pour s’aider dans certains passages, encore deux autres côtes (vers le 6 et 8km), je reconnais certains endroits où l’on s’est beaucoup entrainé. Un ravito au 5e km. L’arrivée sous la bruine... n’est plus très loin… il était temps, des trombes d’eau et je me précipite au ravito car il y a de la soupe pour se réchauffer, car bien mouillée !

Je pars me changer et reviens pour attendre José. Les marcheurs ne sont pas encore arrivés. Je vois Jojo et Jacky arriver, puis José… (Martine et Alain sont rentrés). Nous partons au ravitaillement (soupe….) où nous échangeons sur nos trails et la rando.

Environ 1900 coureurs sur les trois distances avec les marcheurs sur le 11km. Ce soli’trail a permis de récolter 10100€ qui seront répartis entre trois associations LOVE IN HEART (maladies cardio vasculaires), LES ROBINS DE LA RUE (maraudes pour les sans abris) et le TELETHON.

Malgré les conditions météo et du terrain… je me suis bien éclatée ! A l’année prochaine… peut-être… Florence

VID-MATTIS <- - - - -

LA RANDO 7,010 KM :

Malgré le temps froid c'est avec le soleil que nous sommes arrivés au complexe sportif de Gujan. Le rdv étant fixé à 10 h15, ce fut pour nous une marche nature en forêt et qu'elle ne fut pas notre surprise d'apercevoir un chevreuil traverser notre chemin !

La balade fut fort sympathique et nous a mis en appétit. Nous avons déjeuné sur place (huîtres vin blanc, saucisses, frites, hamburger, choucroute... au choix.

Malgré le vent qui soufflait bien froid nous avons passé une très bonne journée.

Amicalement. Claude

CROSS DE 10 KM :

Après une longue route en compagnie de Florence et José (enfin c’est quand même Florence qui conduisait), je me retrouve à Gujan-Mestras afin de courir le Cross Sud Ouest, trail de 10 km. :)

Cette course était pour moi la course de l’année à ne pas manquer, malgré quelques mauvais échos sur l’organisation de 2024 je décide quand même de la faire et je ne vous cache pas que j’ai été un peu déçu... Mais la course en elle même était sympa, c’est le principal.

Me voilà donc le samedi 23 novembre au départ de cette course (ce n’était pas la seule sur le week-end mais celle-ci nous convenait avec Florence et José). Le départ est annoncé comme dans les épreuves des films (avec un coup de feu) j’en oublie donc d’activer ma montre :/… je commence ma course sur 100 m environ sans chrono mais ce n’est pas important.

La course se passe bien sur le premier tour (5 km), je vois les marcheurs m’encourager mais je ne vois plus José... sûrement loin derrière ;)

À partir du deuxième tour, j’aperçois derrière moi un coureur qui me collait, je décide donc d’accélérer de temps en temps pour le semer mais il était très coriace… j’arrive à lui mettre environ 100 m de distance après la grosse butte, ce qui m’a motivé pour terminer les 200 derniers mètres.

Je termine donc en 49 mn et 09 s pour un classement de 36e sur 173 (ce qui m’a agréablement surpris).

Avec ce temps j’étais alors 1er de ma catégorie sur 4, mais pour la récompense seul le scratch comptait... dommage :/

Merci à tous de m’avoir permis de participer et de m’avoir encouragé :)). Mattis

2 BOSSES... CHAMEAU OU DROMADAIRE ??? :

Ben... heureusement que le parcours ne fait pas 3 tours et que Mattis était malade sinon pour une fois qu'il ne me double pas au départ, il m'aurait doublé dans la dernière boucle !

Le passage dans la fosse reste inoubliable, le soin de cryothérapie qui s'arrête au niveau des cuisses... c'est bien !

J'ai aussi apprécié mon salé sucré huîtres/burger et crêpes... sans oublier les massages de l'étudiante ostéopathe sur mon genou récalcitrant !!!

Fini les petits fours de la tente SO... et les chronos des non licenciés comme nous qui accédions au podium pour un maillot et une bourriche d'huîtres ? La nature du site reste unique, cette tourbe sablonneuse prend soin de nos guiboles affinées, gardons espoir... Souvenirs des premiers défis de Agos

avec Sherpa, Ponca, Galan, Dubos et les Charles...