" PÈRES NOËL CISSAC 2024 "
COURSE DES PÈRES NOËL :
Vu la météo, après des tergiversations longues, des hésitations multiples, après plusieurs avis téléphoniques avec la famille Souc, la pluie cessant, nous décidons quand même de nous rendre à la course-marche des Pères Noël de Cissac. Donc je prends mon traineau, mon renne (ou plutôt ma reine) et je nous laisse glisser direction nord (presque) vers Romaniemi-Cissac. Nous traversons notre toundra, faite ici de piquets de vignes et arrivons, une cinquantaine de minutes passées, à notre point de rassemblement.
Quelques instants plus tard arrive la famille Souc : nous sommes au complet. Nous nous promenons, tous les quatre, à travers le marché de Noël qui me rappellerait celui de Strasbourg si j’avais un peu d’imagination mais, très bien pour un petit village : avec un manège se trouve une dizaine de stands, des frites et des grillades ainsi qu’une grande tente pour restauration et boissons. Comme midi se trouve être passé nous en profitons pour nous y arrêter un moment.
A côté de nous l’organisateur a regroupé ses troupes leur distribuant brassards et gilets jaunes tout en leur indiquant leur emplacement au carrefour ou autres : il règne une certaine pagaille. On conciliabule entre nous, un peu inquiets pour la suite mais enfin on verra.
15 heures, nous sommes sur la ligne de départ. Par contre un camion d’un des organisateurs se trouve devant nous. Donc après plusieurs appels et quelques minutes c’est le top départ. Tranquille, puisque nous suivons trois personnes munies d’un gilet jaune. Puis nous nous apercevons qu’ils ne sont pas là pour cadencer la marche et de ce fait, comme plusieurs autres, nous les doublons et partons réellement pour notre randonnée.
Sur le bord de la route un Père Noël en contreplaqué nous indique le 2e kilomètre. Nous passons devant le château Larrivaux. Enfin une bifurcation mais personne pour indiquer le chemin (on avait raison tout à l’heure de s’inquiéter, mais c’est leur première organisation donc…). Nous sommes une vingtaine de participants à tergiverser : bien sûr nous prenons la mauvaise direction ce qui nous vaudra une punition de six cents mètres à un kilomètre de plus mais comme nous sommes sur macadam ce ne sera qu’une rigolade.
Donc, sereins, nous terminons notre périple, tout en discutant avec un jeune homme de soixante trois ans et une jeune femme nous faisant penser à Florence, nos six derniers kilomètres.
Nous passons quelque temps au ravitaillement puis reprenons le traineau pour rentrer à la maison : la nuit commence à tomber.
C’est vrai qu’à Rovaniemi-Cissac elle tombe vite ! PAlain