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SECTION COURIR * PAGE BLANCHE

  • " JOJO RUN 2 CADARSAC 24 "

     

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    La marche des 10 km :

    Primitivement nous devions aller à St-Laurent-d'Arce, mais c'était le jour de la fête des pères. José devait en principe la fêter en famille. Il nous proposa à la place une épreuve le samedi à Cadarsac nommée la Jojo Run. Avec un tel nom on ne pouvait qu'accepter.

    Arrivés à 9h sur les lieux, le départ de José étant prévu à 9h30, engagements sur place corrects pour la marche mais très cher pour le trail. On s'aperçoit très vite que l'organisation n'est pas au top.

    À l'heure du départ de José, échauffement commun qui dure un bon quart d'heure, finalement le top départ est donné à 10 h ! Le speaker indique alors que le départ de la marche est fixé à 11h30. On calcule qu'on ne sera pas de retour avant 12h30-13 h. On ne verra donc pas l'arrivée du trail ni la remise des récompenses. Nous prenons donc la décision de partir tous les deux directement derrière les trailers.

    Le parcours est agréable, d'abord le long d'un beau lac agrémenté de canards, oies et cygnes. Ensuite petit chemin pas trop boueux entre vignes et champs, nous remarquons l'excellence du balisage. Même Alain Theux n'aurait pas pu se perdre. Ce sera le seul point positif de la matinée.

    Nous arrivons à temps pour assister à l'arrivée du trail long. Les coureurs passent la ligne d'arrivée dans l'indifférence la plus complète, le speaker étant occupé à réparer la sono défaillante. Pour couronner le tout, la remise des lots du petit trail eut lieu en plein milieu du couloir d'arrivée, José, excellent 14e dut donner de la voix pour se frayer un chemin jusqu'à la ligne.

    Le ravito d'arrivée fut le même que le nôtre, à savoir un verre d'eau et quelques tranches de pain sec. José demanda ce qui allait avec le pain; rien lui répondit le responsable du ravito.

    Nous décidons de ne pas manger sur place. En démarrant du parking nous croisons les marcheurs qui étaient partis à11h30.

    Beau parcours, bien balisé mais course à ne pas refaire... Les Soucs

     

    Le trail des 4 saisons :

    C'est en avril qu'elle devait avoir lieu, repoussée en juin à cause des inondations elle nous a permis de nous libérer pour la fête des papas !

    C'est donc un samedi matin que les partants pour St-Laurent-d'Arce se retrouvent à Cadarsac, les Soucs pour la rando des 10 bornes et moi sur la grande distance, le 22 km, il faut dire qu'avec un nom pareil, pour JOsianne et JOsé cette orga nous semble toute indiquée !

    Aux inscriptions sur place, me rends compte que je me suis encore laisser berner par un circuit de 2 mêmes boucles, ce qui n'est pas des plus folichons en terme de découverte du paysage ! Ça a son intérêt, connaître les difficultés et les portions d'accélérations possibles dès la mi-parcours.

    Avant le top, nous avons connu le frais, la pluie, le mitigé et le soleil avec les tenues à adapter juste avant le gong de départ ! Un échauffement dirigé par une prof de zumba... le cardio a bien fonctionné ! Sais pas si je vais pas m'inscrire dans sa salle pour me réveiller en rythme après mes nuits trop calmes... !

    Avec une bonne demi-heure de retard, on prend enfin le départ, difficile de savoir combien on est sur le 22 solo puisque tout le monde part en même temps mais y'a pas foule.

    Chemin, vignes, route, ça a l'air plat mais au 6e une belle montée sur les coteaux des vignobles de l'Entre-Deux-Mers ! Et au 7e une côte vers Nérigean qui doit être à 13% pendant au moins 3 km ce qui casse bien les pattes.

    Et là je commence à sentir... oui, l'amoureuse, dans ces passages étroits comment ne pas la rencontrer ? Et impossible de l'éviter... Sur une montée... qu'est-ce qu'elle devient collante... Il me faut traverser la route pour pouvoir m'en éloigner un peu, plein les godasses... Il faut que je tape bien pour alléger mes jambes de l'argile du pays !

    Revoilà le départ... seul, mon esprit se libère, c'est parti pour la 2e boucle, le paysage est tellement varié que finalement on ne s'en aperçoit pas vraiment... quand tout d'un coup on me lance "Hé ho monsieur, c'est par là !", forcément... si je ne prends pas le bon virage...

    Une voix frêle et imposante à la fois..., "monsieur" dis-je, quel coup de vieux vous me donnez là ! Mais non, "désolé mais savais pas trop comment vous dire ! " :)

    Pas de soucis... reprenant mon souffle, puisque j'ai un peu accéléré pour revenir sur mes pas et surtout ne pas perdre ma sauveuse ! J'ose... "Et donc vous faites le solo ou le duo ?", "Le solo..."

    Bon... si elle a réussi à revenir sur moi c'est qu'elle n'est pas là que pour admirer le paysage... Les commissaires de course la saluent, c'est une locale... "Y'a pas que du plat par ici !", "oh pratiquement...", bon j'arrête de parler et me concentre sur les coteaux, jette un oeil sur le côté, elle est toujours là..., sur le plateau un vent puissant... elle perd quelques mètres, un peu plus loin de la pluie, encore quelques mètres de plus, me retourne et lui fais signe de se rapprocher... "hé ho mademoiselle, vous arrivez ?", "désolée de vous laisser faire le lièvre, mais là j'ai du mal...", "Pas de soucis, ça va descendre et on y est presque !".

    On entend le speaker, je la relance... sur la dernière ligne droite je lève le pied pour passer la ligne ensemble, une victoire de trailers en couple !

    Ca m'aura coûté la 1ère place de master 4 du pote juste à quelques secondes devant, mais que la bataille partagée sur cette 2e boucle si redoutée fut agréable !

    Derrière la ligne le duo Soucs m'attend fidèlement, je vois à leurs mines que le questionnaire de satisfaction va chauffer..., ce n'est pas sur le ravito qu'on va s'attarder... Le groupe de Jazz se met en place, l'ambiance n'y est pas... Les sandwich ne sont pas attirants, sous le soleil... on rentre.

    J-AIR BLUM est une association qui a pour but d’aider des jeunes pilotes motivés sans les ressources nécessaires pour atteindre leur rêve absolu de voler, si j'ai pu aider... Agos

  • " TOULENNE 24 "

     

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    Toulenne bucolique :

    Ayant eu trois jolies semaines intenses, la marche de 10 km sur Toulenne était appropriée. Il me fallait de quoi décompresser et me sentir zen, une sorte de médiation, pas de stress.

    Après trois cafés extrêmement corsés, sac à dos au top, bouteille d’eau pleine, chaussures aiguisées et téléphone chargé si je me perds. Me voilà partir seul dans cette aventure. Marika devant préserver son dos. Quand je dis me perdre, parfois cela arrive dans les parages du sauternais :p.

    À mon arrivée, deux sourires, les yeux pétillants… Josianne et Jacky… je prends mon dossard. Nous discutons, un peu, beaucoup… Josianne nous fait remarquer, qu’il serait temps d’aller sur la ligne de départ.

    Effectivement, le départ était imminent. Je précise que j’irai tranquille s’ils partent devant moi. Seulement le scénario a été différent. Nous sommes restés ensemble. Avec Jacky nous constations un terrain sec, un quart d’heure plus tard, nous jouions avec la boue. Nous n’avons pas vu passer les cinq premiers kilomètres et aussi les cinq derniers. Le parcours était diversifiant, bucolique, un paysage en fleur, une température agréable, parfois un ensoleillement sans un vent…

    Ha si !! Nous avons eu, un coup de vent. Une tornade, que dis-je !! Sur le dernier kilomètre, Mattis et José nous ont doublés. Nous avons presque fini ensemble :) Wil

     

    La course nature : 

    Après une coupure d’une semaine sans entraînement ni course, me voilà à Toulenne ce dimanche 26 mai. Environ 130 participants pour le 10km, nous étions 2 (le président et moi) à représenter la Page Blanche.

    Sur la ligne de départ, mon public était là (mon père et mes grands-parents) je me place donc à leur niveau avec José pour que ma grand-mère puisse prendre quelques photos.

    Voilà le départ annoncé par le speaker, j’active donc le chrono de ma montre et commence ma course. Petite précision : le parcours se déroule sur 2 boucles identiques de 5 km entre sentiers et route, le tout sans dénivelé.

    Les 2-3 premiers kilomètres se passent tranquillement, j’aperçois José devant moi mais, n’arrivant pas vraiment à rester a côté de lui, je décide de ralentir un peu afin de m’économiser pour la deuxième boucle. Le 5e kilomètre arrive, je distingue mon public au loin puis, en me rapprochant, j’entends mon père m’encourager puis me dire « José est 20 secondes devant toi » (ce qui, sur le coup, me motive pour arriver à son niveau).

    La première boucle vient d’être bouclée, j’entame donc la seconde. Sur environ 2 km, je trouve assez d’énergie pour avancer plus vite que sur le premier tour, ce qui me permet d’arriver au niveau du président. Encore 3 km pour atteindre mon objectif : finir avec José.

    Je le suis donc à son allure pour espérer finir en même temps que lui. Quelques kilomètres passent, puis, approximativement 500 mètres avant la ligne d’arrivée, José me montre qu’il y a un coureur de Rapetou (l’association de Toulenne) vraiment pas loin devant nous. Il me dit donc d’arriver à sa hauteur afin de pouvoir le doubler sur la fin (ce que j’avais compris comme : double le directement).

    Je rassemble donc beaucoup de mon énergie du moment pour le doubler et voyant qu’il ne réagit pas, je décide donc d'en doubler 2 autres qui couraient ensemble. Celui de gauche s’est laissé dépasser tandis que celui de droite a entamé son meilleur sprint en me voyant arriver.

    Impossible pour moi de le doubler étant donné qu’il avait déjà pris de l’avance. Je franchis donc la ligne d’arrivée devant le président (pas comme je l’avais prévu mais j’ai pu me dépasser encore plus).

    Je dirais que ce fut une belle course pleine de rebondissements (petit jeu de mot) assez dur pour moi vers le milieu mais la persévérance en valait la peine. J’ai passé un agréable moment à courir en compagnie de José et grâce au soutien de ma famille. Mattis

  • " LA COURSE DU PETIT PRINCE 24 "

     

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    Rando du 11 km :

    Nous ouvrons nos volets, ce dimanche sur… (pardon !... avec tous ces jours fériés accordés aux actifs nous, pauvres retraités, ne savons plus ou nous en sommes).

    Donc, je reprends. Nous ouvrons nos volets ce JEUDI sous un grand ciel bleu, cela va être une belle journée. Il est tôt ce matin car nous nous préparons pour faire une marche très très loin, sur l’astéroïde B 612. Donc, nous prenons notre autospace, survolons la rocade et nous posons, à huit heures précises, sur cet astéroïde au nom plus commun de Bourgailh.

    Ici, sur la droite, on nous a dessiné… un parking. Nous y trouvons une place. Un véhicule nous rase et va se garer un peu plus loin. Tiens donc. Je redémarre et viens me garer plus près de celui-ci qui n’est autre que celui de la famille Souc. Bonjour Josianne, bonjour Jacky, et patati et patata.

    Puis nous nous dirigeons vers la tente des dossards quand devant nous, un renard à apprivoiser, non, la couleur est la bonne mais ce n’est qu’un écureuil qui part vite se mettre à l’abri.

    Puis voici l’arrivée de Martine et Alain suivis de Christine et Joël précédant Mattis et en suivant Odile et Claude. Pour un astéroïde désert, on repassera, nous sommes maintenant serrés dans une foule incommensurable.

    Puis le sifflet du départ lâche tout ce monde. Le temps d’apercevoir subrepticement sur la gauche notre président accompagné de Florence et la route traversée c’est parti pour les neuf PB sur onze kilomètres.

    Ici pas de Baobab mais une forêt de feuillus, un cortège d’arbustes comme la bourdaine, l’aubépine, le houx, le reste en résineux. Par les chemins, un coup à gauche, un coup à droite puis vers les 1km5 nous laissons Martine et Claude partir sur les 5 km.

    Un coup à droite, un à gauche nous slalomons coupant les trails ainsi que le cinq. Nous ne longeons pas un bras mais un des doigts, vu la grosseur, du Peugue, nous remontons vers sa source. En face une tâche bleue, ce doit être l’étang du Bourgailh. Après un virage à 360° nous en faisons le tour. Sur le bord un ravitaillement succinct. Nous avons passé les 5km500, nous sommes sur le retour.

    Vers les 8 km un peu plus d’animation : nous croisons le trail des 15 km. En coup de vent nous apercevons une moitié de José. Une fois, deux fois nous traversons le Peugue. Sur une passerelle en fer nous passons au-dessus d’une fabrique à moustiques. Nous y voyons non pas un volcan à ramoner mais un vieux puits.

    Nous entendons le speaker, nous ne sommes plus loin. Nous y voilà. Je suis sur la ligne. Non, trop tard, le premier des 15 km me passe devant. A l’arrivée je pensais avoir une rose, non elle devait être fanée. Un petit instant et sur la voix des ondes nous entendons l’arrivée d’un certain « Agostinho de la Page Blanche ». Un instant de plus et nous sommes tous rassemblés pour la photo du jour.

    Je n’aurai pas grand-chose à dire sur la deuxième partie de la journée qui se déroule dans la bonne humeur, dans une clairière ombragée derrière les voitures, sans aucun serpent venimeux ni d’allumeur de réverbères. Nous terminons palabrant assis en rond comme des indiens, les chaises en plus. Mais Nicole et moi attendons de la visite en soirée donc après un au revoir à toute la compagnie nous reprenons notre autospace et quittons l’astéroïde B612 où nous avons passé une excellente journée.

    « Le vrai bonheur ne dépend d’aucun être, il ne dépend que de nous. » Le Petit Prince PAlain

     

    Journée des petits princes au Bourgailh :

    Nous partons de Saint-Médard de très bonne heure. 8 heures !!! 11 km pour arriver à destination et nous ne voulons pas louper le départ. Pourvu que l’on ne se perde pas…

    Non, et la section quasi complète nous attend. Nicole a nos dossards, parfait. Sauf que je décide de faire le 5 km au lieu du 11 car ma santé défaille et je préfère me réserver pour plus tard.

    Nous sommes donc 2 sur le 5 km : Claude et moi. Sacré binôme ! Départ 9 heures; nous marchons tranquillement dans ce magnifique parc, très ombragé. Aucun risque de manquer le chemin car il y a beaucoup de bénévoles. Marche autour de beaux lacs, pas de difficultés particulières. Il fait très beau et cela fait du bien de respirer du bon air.

    5 km, pas de problèmes et nous marchons tranquillement. Déjà l’arrivée ?? Nous avons marché entre 1 heure et 1 h 30. Nous n’avons pas contrôlé notre performance. Nous retrouvons Nicole et nous attendons l’arrivée de nos marcheurs et de nos 3 vaillants coureurs. Notre inusable président Agos, Florence et le petit dernier, Mattis, qui vient de rejoindre notre section (nous attendons maintenant le papa).

    Ouf, tout le monde est là, satisfaits de se retrouver avec bien sûr la petite bouffe sous les arbres, bien à l’ombre.

    Rien n’a manqué pour terminer cette journée dans la joie et la bonne humeur (comme d’habitude avec la 7e compagnie). Martine

     

    La Coureuse Nature du 7 km :

    Cette Course Du Petit Prince a été créée en 2022 par Marie et Jean-François SUBILLEAU qui ont perdu leur petit Corentin, c’est un événement caritatif organisé dans la forêt du Bourgailh, à Pessac. L’intégralité des inscriptions est reversée au programme de recherche national sur les sarcomes (cancers rares des enfants et jeunes adultes) à l’Institut Bergonié, avec des dons également de partenaires (entreprises et particuliers).

    La Forêt du Bourgailh est un site très agréable, boisé, parfait pour les balades, les trails, les randos. Pour ma reprise, ce sera donc ce trail humanitaire qui me tient à cœur et que je trouve important de pouvoir y apporter notre petite contribution.

    Nous y arrivons, très beau temps, soleil, y retrouvons d’abord Mattis le jeune nouveau coureur et puis les marcheurs que nous voyons sur la ligne de départ. Cet évènement est bien organisé, nous allons chercher notre dossard, des stands divers pour la santé et sensibilisation aux sarcomes (Institut Bergonié), de la musique, beaucoup de bénévoles engagés.

    Concernant le parcours, idyllique, pratiquement que des bois, pas de difficulté particulière, surprise d’être aussi bien.

    Après nous être changés, nous allons déjeuner, divers stands au choix et restons sur le site car il y a des concerts. Une camerounaise OKALI avec une voix sublime ! Puis nous allons rejoindre les marcheurs qui ont déjeuné sous les arbres, passons un moment ensemble et nous nous quittons sur cette belle journée positive d’avoir tous participé à cette cause humanitaire. En espérant pouvoir en faire d’autres….

    Un grand MERCI à la CDPP pour cette belle journée et sûrement à l’année prochaine, tous ensemble pour faire avancer la recherche. Florence

     

    Le Coureur Nature du 15 km :

    Devant autant de précautions conseillées par l'organisation pour arriver tôt à cause des soucis de stationnement, réveil à 7h30 pour un départ de course à 10h30 à 30 mn de la maison... ce n'est pas humain pour un travailleur de nuit !

    Nous y sommes avant 9h, ambiance chaleureuse et foule ventilée, nous assistons au départ des randonneurs plutôt bien ordonnés mais "noyés" dans la foule... dommage qu'ils ne portent pas un des tee-shirts de la PB !!!

    Sentiers et chemins comme annoncés, parcours agréable et à l'abri du soleil la plupart du temps.

    A ma grande surprise l'ami Jacky m'apprend que par catégorie, 2 des 3 coureurs ont fait podium et le 3e qui débute n'en était pas si loin, les anciens ont encore la pêche et le jeune doit être patient...

    RDV à renouveler... Agos

  • " MATTIS LE PTIT DERNIER 24 "

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    Agé de 20 ans, ma découverte de la course à pieds s’est développée assez tardivement (il y a un an).

    Tout a commencé grâce à un ami, un jour où il devait s’entraîner pour ses sélections, (pour rentrer à l’armée chez les parachutistes), il m’a proposé en rigolant de l’accompagner courir.

    Pour lui prouver que j’en étais capable j’ai accepté, la séance s’étant bien passée j’ai donc décidé de continuer à courir mais pas de façon régulière.

    Après quelques mois d’arrêt je me suis rendu compte que j’avais besoin de me dépenser. J’ai donc demandé un programme d’entraînement à un éducateur dans le centre où je suis, il m’en a donné un, puis j’ai commencé à le mettre en place.

    Depuis, je cours régulièrement (2-3 fois par semaine) et mon envie de courir ne cesse d’augmenter.

    Je prends du plaisir dans ce sport donc je ne compte pas arrêter de si tôt. :) Mattis

  • " IZON 24 "

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    Apocalypse now sur IZON !

    La 7e Compagnie à nouveau en campagne et là, c’est du dur.

    Ouf ! Nous sommes à l’heure (9 h28 pour 9 h 30 le rendez-vous). Malheureusement, nous devons déplorer la disparition de 2 combattants pour cause de panne moteur (l’armée en déroute, le fil bleu…).

    Enfin, ça y est, la colonne s’ébranle avec les fantassins en première ligne et blindés enfin. TERRIBLE !!!! La jungle est épouvantable, des marécages partout, des gens suspects qui trempent des bouts de bambous dans le lac (Qu’y -a-t-il au bout de ces cannes ?), des moustiques sanguinaires aussi gros que des guêpes et qui piquent à tour de bras.

    Nous avançons tant bien que mal, glissades, boue, eau… On marche à droite, puis à gauche. Que faire ? Trop tard je ne vois plus mon soulier : enfoncé dans 15 cm de glaise. Je tire comme un forcené, tout vient heureusement.

    Premier quart d’heure passé, que voyons nous arriver face à nous ???? Le début de la troupe avec Josianne et Jacky en tête. Les cartes d’état-major sont fausses. On laisse passer et là, DANTESQUE !!! A gauche rizière, à droite marécages, devant, plus de 50 cm de boue mouvante !!! Jacky fait une embardée (nous lui crions : pas par-là, alligators !!! Non il échappe au premier et s’en sort courageusement. La troupe compte les victimes des moustiques. Nous approchons notre quota de perte.

    L’épopée se poursuit jusqu’au ravitaillement. L’intendance a bien fait son travail et nous repartons avec un meilleur moral. Le plus dur est fait. Tout à coup un cri : ATTENTION Ils arrivent par derrière ! En effet ce sont les commandos qui nous rattrapent, enfin les moins frais qui nous doublent au ralenti mais avec un énorme courage. Bravo !

    C’est la fin, la ligne de feu est franchie, on compte les rescapés. En fait, pas trop de dégâts dans nos rangs. Faut dire que nous avons eu un renfort important avec l’arrivée d’un jeune dont je tairai le non (3e dans sa catégorie pour sa première course). Nous avons appris aussi l’arrivée quasi certaine d’un ancien : Un jeune + un vi…non, ancien ? Le compte y est. Vite aux voitures.

    Nous retrouvons Odile et Claude et là, ça y est !!! la 7e compagnie est au complet avec José, Jacky et Josianne, Martine et Alain. Le fil bleu avec la borne rouge, le fil blanc ….

    Allez, chacun prend son véhicule direction MAISON ROUGE (c’est ma couleur bien sûr), nous arrivons vers 12 h 45 chez le Président et sans attendre nous installons le parasol, la table et les chaises. A bâtons (de rando) rompus, nous partageons nos impressions de cette balade.

    Nous passons aux choses sérieuses. Et comme d’habitude, nous partageons d’excellents plats préparés avec soin par l’ensemble des convives. Pain de poissons, plateau de charcuterie, morue en beignets, fromages, fruits, gâteaux et quelques bouteilles de derrière les fagots.

    Puis vers 16 h nous levons le dernier verre à la santé du confrère en se promettant des retrouvailles le plus vite possible.

    Le 9 mai à Pessac, sortie caritative pour jeunes enfants souffrants.

    Rackham le Rouge

     

    SUR LE 16 KM :

    1ère info : on a une nouvelle et jeune recrue ! 2e : attention on va traverser 2 ponts délicats, ça donne le ton ! 3e : les Dubois ne seront pas au départ, me demande si on va pas annuler la rando !

    Au début, des herbes hautes et bien humides... chouette ça décrasse les godasses de la semaine dernière... puis des zones bien glissantes avec des "bandes d'arrêt d'urgence" plutôt aquatiques... on se croirait chez TAlain, au milieu des Jalles !

    Minute botanique, on piétine des tapis iris fraîchement rasés, dommage on n'en connaîtra pas la couleur :(( 

    Le Wake Park est bien désert, à croire que les courageux se sont tous mis à la pêche car des cannes à l'eau y'en a !

    Une belette toute rousse trop mignonne me taquine en traversant le chemin vigoureusement juste devant moi, et la seule féminine (aucune similitude...) que je croiserai cette fois est à vélo, me coupe également la route in extrémis et non sans frayeur car je me fais un plaisir de l'exciter avec un ATTENTIOOOOON bien braillé presque assis sur son porte bagages !!!

    Dernier km, j'en double 2... oui 2 probables master 4... Un bon fractionné pour finir mais va falloir tenir... C'est bon ! 

    Allez, un ptit coca et je fonce à Maison Rouge, y'a rassemblement chez le local de l'étape, on va pouvoir "récupérer" sur la terrasse ! Cerise sur le gâteau (normal c'est eux qui le portent...) les Dubois nous y rejoignent ! 

    Parcours plat, de bonnes relances, demain vais sentir mes cuisses... Agos

  • " TRAIL DES ÉCLUSES 24 "

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    DEVANT... :

    Debout 7 heures, un coup d'oeil dehors, une journée printanière s'annonce.

    Départ pour Castillon-de-Castets, trajet sans histoire. En passant au dessus du canal on voit qu'il y a un concours de pêche et que le parking à côté des tables de pique-nique est plein ! C'est pourtant là que l'on avait prévu de manger après l'épreuve...

    Nous arrivons au village du départ; on nous dirige vers un pré servant de parking, Odile et Claude ne risquent pas de manquer le départ, ils sont déjà là ayant couché dans un gîte à Castets.

    On va retirer les dossards. José arrive peu après mais toujours pas le reste de la troupe et le départ approche... Enfin Alain Peyroux arrive avec sa soeur qui s'est jointe à nous et Nicole. Cette dernière, handicapée par son dos, doit déclarer forfait.

    C'est l'heure du départ et toujours pas de Theux, Odile nous dit de partir, ils attendent Alain qui a envoyé un message annonçant son arrivée.

    Top départ par un chemin herbeux avec pas mal de trous, attention aux chevilles, puis une grande descente un peu boueuse jusqu'au canal. On est dans un petit groupe où l'allure est soutenue. L'objectif de moins de 2 heures nous pousse à nous accrocher.

    On suit le canal par un petit chemin plat, on emprunte un escalier très raide qui nous casse les jambes, du coup on est un peu largués du groupe ! On traverse des grands prés avant de franchir un petit pont de singe. Ravito. On prend en vitesse un bout de banane, du coca et nous recollons au groupe.

    Entrée dans un bois par une multitude de singles et de fossés plus boueux les uns que les autres, Jojo est à deux doigts de s'affaler dans la bouillasse ! Les coureurs du trail nous passent ce qui nous permet d'encourager José.

    Enfin la dernière bosse longue et très pentue, on s'accroche comme on peut à nos compagnons de route et nous franchissons l'arrivée avec le groupe.

    1 h 51 mn : l'objectif est largement atteint malgré la difficulté du parcours. Nicole nous indique le reste de la troupe est parti peu après le départ officiel. Un petit ravito et une bonne pression et nous allons nous changer à la voiture car nous sommes boueux à point.

    Retour à l'arrivée pour assister à l'arrivée du reste de la 7e compagnie flanquée du bénévole faisant office de voiture balais. Le retard des Theux nous est expliqué : Alain n'a pas bien lu le blog indiquant le lieu de la course et s'est trompé de village. Le gentil bénévole offre la bière et nous décidons de redescendre au bord du canal pour tenter de trouver une table de libre; on a de la chance le président nous en a réservée une mais il était temps !

     

    Chacun déballe ses victuailles et c'est comme d'habitude dans la bonne humeur que l'on clôture cette matinée.

    Les Soucs

    AU FIL DE L'EAU :

    Avant 8h ça pique toujours un peu... Mais le réveil a sonné, 1er départ !

    Arrivé à Castillon (le bon) je consulte le fameux nouveau groupe Whats... rien. Je questionne, il en manque 2 on les attend...

    Peu dormi, c'est avec égratignures et bandage que je m'engage sur ce trail dénivelé dès les 1ers km, mon atelier bucheronnage a laissé des traces et sans mon dopage d'asthmatique je mets bien 3 km à trouver mon souffle. On rejoint les berges du canal, les racines des peupliers profusent, oui ce verbe n'existe pas mais j'aime bien, et devant moi un beau BB se prend les pingos dans l'une d'elles et fait un roule barrique, je le voyais bien aller plouffer dans les nappes de pollen... mais non, s'est relevé tel un judoka averti, sans bobo et repart, je le félicite et passe devant...

    On traverse des champs, des prés d'osiers, des bois de peupliers tellement bien alignés aux feuillages progressifs du jaune au vert pastels... si j'étais artiste, j'en ferais un tableau ! 

    Les écluses... le courant, la mousse, des ponts traversés, des bateaux ici et là... qu'il est loin le chrono... Bizarre, pas de nana à l'horizon, j'accélère, au hasard d'un virage à 180, j'aperçois une féminine, la féminine !  Trop loin, vais pas pouvoir batailler...

    Pourtant, après une belle allure à faire peur aux grenouilles, une montée digne du km vertical de Barèges chez nos amis les Platons, une corde est déposée, et les trailers font la queue, je la rejoins !

    Tout en haut elle cale, un chemin de marches si étroit que je n'ai d'autre possibilité que de l'aider... de l'encourager mais elle est à bout de souffle, je la quitte... mais je sens derrière moi un souffle, et si c'était un Master 4 ??? Fini la nature, les poissons, la boue, je sprinte jusqu'à la flamme...

    On n'est pas nombreux mais encore un podium... de Master 4 :)

    Place à la bonne humeur avec les copains

    Agos

    DERRIÈRE... :

    Réveil à 6 h 30... vite il nous tarde de retrouver la 7e Compagnie de la PB et les chemins de traverses habituels.

    Arrivée à Castets vers 9 heures. Pas un chat !!! Voilà le canal… Pas un poisson mais beaucoup de pécheurs. L’inquiétude nous gagne. Vite dring …dring… Nicole ! Le départ est à Castillon !!! Traditionnelle erreur de Rackham et Martine ! Les copains négocient le report du départ. OUF !!!

    Ca y est, nous y sommes et la PB démarre ( la 7e compagnie comme d’habitude). Nous commençons par un chemin descendant, heureusement mais dans la boue !!! DUR mais cela ne dure pas et nous retrouvons un chemin agréable le long du canal.

    Surprise, pas un concurrent à l’horizon !!!! Encore perdus...? Mais non, c’est vrai ! Il n’y a plus que nous sur le parcours ! Nous en profitons pour bavarder avec les bénévoles qui ramassent les balisages. Mais, (et merci aux bénévoles), nous arrivons au ravitaillement. Quel accueil !!! Sucré, salé, fruits, boissons, la totale.

    Du coup nous bavardons encore un moment…. Allez ! ll faut y aller ! Plus que 3 km, que nous parcourons avec le sourire et dans la bonne humeur. Devant 3 amazones (Martine, Odile et Annie) et derrière, les 3 vétérans (Alain, Alain et Claude le courageux). Sans oublier JEFF le boute-en-train de la région avec ses jeux de mots.

    Ca y est ! Nous sommes arrivés et nous franchissons la ligne, groupés. JEFF nous offre la bière. Beau geste ! Que nous apprécions beaucoup. Vraiment une super balade et des bénévoles de haute qualité. Sûr, nous reviendrons, et directement à Castillon mais il parait que le départ change tous les ans...

    Je n’oublie pas Josianne et Jacky, le couple le plus performant de notre section, qui une nouvelle fois, fait un podium. Chapeau !!!

    Fini le sport, vite aux voitures vers Castets pour le repas traditionnel. Notre président s’empare avec autorité de la dernière table et, enfin, nous déballons le ravitaillement. Nous ne nous étendons pas trop sur ce repas, convivial comme d’habitude (c’est toujours et encore la 7e compagnie). Dommage pour les absents…

     

    Allez, un aurevoir et nous prenons le chemin du retour vers 15 heures. Une nouvelle page de l’odyssée de la Page Blanche COURIR se tourne.

    L’histoire continue dimanche 14 avril à IZON. Rendez-vous vers 9 h 30 !

    Martine et Rackham le Rouge

     

  • " TRAIL DE CAPIAN 24 "

    CAPIAN ALB.jpg

    Rando Soucs :

    Debout 7 heures, vite un regard dehors il fait enfin beau, cela met le moral au top. Départ pour Capian, on se gare facilement, il est encore tôt. Direction le lieu de départ où nous retrouvons José.

    À l'inscription nous recevons une bouteille de vin vieux et un bracelet pour le ravitaillement d'arrivée. Les Theux arrivent : Martine est forfait pour des problèmes physiques. 9 h 15 départ de José, la rando démarre dans un quart d'heure et il manque toujours Christine Joël, Odile et Claude.

    9 h 30 nous nous élançons, au début cheminement aisé à travers le vignoble puis bientôt descente rapide par un chemin boueux. On arrive bientôt au bord d'un lac et le parcours continue par des singles très glissants le long d'un bois. Alain a voulu s'aider en s'appuyant sur une branche qui a cédé, résultat mini chute sans mal.

    Au 4e km très bon ravito. La suite nous propose une succession de montées et descentes aussi boueuses les unes que les autres entrecoupées de passage sur de petites routes où nous découvrons de belles propriétés. À 3 km du but, croisement entre une route bitumée et un chemin ultra pentu, là surprise, Martine auprès de la bénévole de service, celle-ci nous indique que le parcours emprunte le chemin très pentu et boueux et qu'il y a possibilité de filer direct à l'arrivée par la route. Après mûre réflexion, Alain prend l'option route et nous le chemin. Il était si boueux que j'y ai laissé une chaussure évitant la chute de justesse.

    Peu avant l'arrivée nous trouvons José venu à notre rencontre. Il nous indiqua que les 4 retardataires avaient bien pris le départ.

    Nous franchissons enfin la ligne d'arrivée après 11 km de galères boueuses, très bon ravito. Nous n'avions pas encore fini nos sandwichs que le reste de la troupe franchit à son tour l'arrivée.

    Rando très belle rendue plus difficile par la boue, organisation impec. Mention spéciale à Claude qui, pour sa rentrée, a bien tenu le choc Josianne & Jacky

     

    Rando Dubois :

    Départ de chez Christine & Joël à 8h45 pour une arrivée prévue à CAPIAN vers 9h35. En arrivant, nous constatons le départ d'un groupe de marcheurs que nous croyons être le groupe de marche nordique... Quel ne fût pas notre étonnement en voyant Martine, seule et abandonnée, inquiète de ne pas nous voir !! Et oui... le départ était à 9h30 et nous, tout joyeux et plein d'entrain, l'avons raté pensant qu'il était à 10h !

    Ni une! ni deux! Nous voilà partis pour 11 km de rando à travers champs, vignes, bois, route.... Le terrain était parfois détrempé et il a fallu montrer des talents d'équilibriste. La boue collait aux chaussures et nous alourdissait de plus en plus... Heureusement nous devions franchir deux petits ruisseaux et nous en avons profité pour nettoyer nos chaussures.

    A mi-parcours, le ravitaillement fût le bienvenu avant de reprendre le périple à travers bois. A l'arrivée, 2h35 plus tard, nous nous retrouvons tous pour partager une bonne bière, un casse-croûte et un café.

    Prochain rendez-vous CASTETS-EN-DORTHE

    JOYEUSES PÂQUES À TOUS ! Odile & Claude

     

    TRAIL 21 KM :

    8h : pour l’itinéraire pas d’inquiétude, c’est celui que je prends pour aller chez mes zamis de Barsac, pas besoin d’allumer la voix langoureuse… Mais quel con !, la Toyotte collection de papa n’a pas de GPS… :))

    Arrivé au bourg, des bagnoles partout, encore cette année les parkings débordent, mais je ne vois personne… Il est vrai que les couleurs bleu, jaune, magenta et black de nos tenues se font de plus de plus rares.

    Aux stands, une file d’attente se démarque, pensais que c’était le ptit parcours ben non, c’est pour le 21 km ! Comme à la poissonnerie… j’y retire mon numéro :).

    À côté « confirmation d’inscription des marcheurs », personne à questionner, je me jette sur le listing, youpi les Soucs sont stabilotés ! Mais où sont les autres ??? Départ de la rando dans 45 mn je garde espoir…

    Après un ptit tour d’échauffement, je croise les copains… Comme moi ils n’ont pas plus de nouvelles…

    Bla bla bla… et oh, 9h05 j’entends le rappel du départ ! Les secouristes sont en retard, coup d'envoi repoussé de 10 mn, OUFF !

    C’est parti, pour cette première en groupe, la météo est excellente, cette semaine a été clémente le terrain ne devrait être pas trop dégueu…

    Au 5e km, une nana bien penchée... "repousse" les mecs et provoque des écarts… j’arrive trop lancé pour m’arrêter, ce qui devait arriver arriva… je la bouscule (bien lire bouscule) en avant, repère son trésor perdu, sans m’arrêter me cambre comme un joueur de polo et lui gémis « vas-y fonce, je l’ai ! », elle s’exécute aussitôt, sans broncher, aucune mauvaise réflexion, aucun doute sur un éventuel machisme, elle a bien compris le langage du sportif.

    Impatiente, elle se retourne dangereusement à chaque virage… Je la rassure en lui disant t’as le temps, fais gaffe à tes pieds, d’ailleurs ça me tarde pas de lui rendre… Certains coureurs ont des « odeurs », d’autres des « senteurs »…, vous laisse deviner…

    Dès que le chemin s’est fait plus accueillant, me suis approché… près, très près… et lui ai enfin donné… tout ce qu’elle attendait de moi… ses ÉCOUTEURS !!!

    Allez… reprenons le rythme, pas faciles ces sentiers, on peut pas se doubler, on plonge dans les sous-bois, et là, à plusieurs endroits où on ne les attend pas… trop trop booo ce pourpre au milieu du lierre vert ou des feuilles mortes… des Lathrées… et pas n’importe lesquelles… des Clandestines :) !

    Je respire et pense… les copains… qui est arrivé, parti, quand… ont-ils eu les bonnes infos ? Ca me plait pas ce doute… me vient une idée… Si je créais un groupe whatsapp ???

    Oui le blog, oui les mails… aujourd’hui on a plus régulièrement dans les mains ce bazar de mobile que l’ordi allumé… et sur le terrain, si changement… C’est décidé, pour la prochaine, chacun pourra faire son blablacar si besoin d’info urgente, encore faut-il que tout le monde aient les bonnes...

    J’y crois pas… à peine quelques rangs de vignes passés que j’entends quoi ? Une notification SAMSUNG !!! Moi je vous avertis, rassure ou déçois mais… Je ne courrai JAMAIS avec !!!

    Passage au Château du Grand Mouëys… splendide, au niveau du pigeonnier d’époque, un signaleur proclame : 6e féminine, oups… soit y’a du beau monde soit suis à la bourre car j’avais l’habitude de batailler avec le podium féminin… Il faut que je relance la machine !

    Me voilà embarqué dans la grande descente d’un paysage du pays basque. Vallonné, vert, des « pottoks » se régalent, puis un champs de vigne arraché, où nos pieds s’enfoncent à chaque foulée comme s’ils se posaient sur des mottes de taupes, sensation bizarre d’amortis tout en douceur… de quoi ménager nos pauvres chevilles malmenées par les dévers et souches débordantes…

    2/3 du parcours, je rejoins un groupe, et il est temps d’attaquer, au départ j’ai eu droit à la « senteur »… là c’est plutôt « l’odeur », bien moins agréable… on va replonger dans un bois et il ne sera plus possible de doubler, un peu tôt pour sprinter mais ça fait parti du jeu, un peu à court de souffle mais me voilà devant la file indienne, les sinus libérés, bien lancé tel un cheval d’obstacles, mais non, pas un pur sang arabe… plutôt un ptit lusitanien forcément, mais saute, vire à angle droit, bloque, repart… et tout d'un coup… je me vois bien partir satellisé entre les troncs d’arbres, non je ne rêve pas, je suis en l’air quand mon pied se retrouve retenu amoureusement par une liane !!!

    Peut-être que j’apprécierais, autrement… mais là je me vois bien atterrir les 4 fers en l’air… Coup de bol, dégagé in extrémis, je repars l’honneur sauf et surtout le nez entier !

    Plus loin un ravito… LE ravito, trail en quasi autosuffisance, il est bien apprécié. Mes papilles salivent déjà… Cette organisation est tellement bien rodée, je me sers à boire et en mode « dégustation au marché rural », je choisis le stand « fondue » avec un mélange salé/sucré emmental et chocolat ! Ca booste pour la dernière partie.

    Au bout du chemin, croisement avec un passage de tracteur aux ornières boueuses, j’aperçois des marcheurs, à mon arrivée quelle ne fut pas mon agréable surprise de tomber nez à nez avec nos 3 joyeux lurons, quelle synchro ! Au vu des encouragements je me croyais le premier de la course, merciiii !!!

    On remonte dans les vignes, j’aperçois le clocher du bourg, l’arrivée est proche, pas de douches, un frisson m’envahit, oui, j’ai bien fait de nettoyer ma voiture à fond la veille… vu l’état de mes fidèles crampons Salomon… les tapis vont s’en souvenir… ça c’est un coup à conduire pieds nus !

    En attendant, on va faire un peu de décrassage et quelques photos en allant récupérer les copains mais faut pas qu’ils tardent trop car j’ai la dalle, heureusement ici le sandwich et la bière sont compris dans le forfait !!!

    Ben… mon estomac a dû être bien patient… Les marcheurs raconteront ça mieux que moi…

    Un beau moment d’effort en pleine nature... Agos

  • " LA NOCTURNE DU TAILLAN 24 "

    TAILLAN NOCT.jpg

    PREM'S :

    Voilà... désolé pour la communication, de sources sures, je savais que les 2/3 des coureurs de la section ne seraient pas partants, pas de rando à cette manifestation, je me suis décidé le jour même, le président a donc lancé la saison 2024 par une nocturne, quoi de plus logique pour un travailleur de nuit !?

    Bien passé, beaucoup de partants sur 2 petites distances, le bois est forcément plus agréable à découvrir en journée même si nous l'avions pratiqué quelques années auparavant sans parler de la soupe chaude !

    J'ai entendu qu'une édition avait lieu en mai, à suivre... Agos