SUR LES TRACES DES SANGLIERS...

Bonjour à tous,

petit commentaire sur notre marche de Salles : comme d'habitude, l'ambiance du Groupe (nous étions 7 marcheurs) est toujours excellente ! Sur notre chemin, nous avons pu encourager nos 2 coureurs, mais à certains endroits, c'était limite : j'ai vu Jocelyne s'accrocher à un arbre pour laisser les coureurs passer et nous sommes restés coincés à l'entrée d'une palombière avec 2 organisateurs qui n'étaient pas du tout d'accord sur le tracé de notre parcours...

Bref, nous sommes enfin arrivés, sous un soleil magnifique, même si Alain râlait un tout petit peu sur notre perf... on fera mieux la prochaine fois, c'est sûr et certain ;))

Bien à vous tous.

Marika

J'ai failli rentrer chez moi après avoir récupéré le dossard et la bouteille ;-) tellement il faisait froid. J'avais peur du froid, mais j'étais bien équipé, gants, tour du coup, bonnet,... Voleak et moi partons au coup de sifflet, quelqu'un est tombé avant le premier kilomètre. On l'aide à se relever.

Heureusement après 7 ou 8 kilomètres j'ai enfin réussi à me réchauffer. Le parcours est très beau. Le soleil nous accompagne. On passe à travers des tunnels ou il faut baisser la tête. On a traversé le bois par des petits chemins qui montent et descendent, beaucoup de virages et sauts d'arbres, chemins glissants qui ont fait que au 15ème j'embrasse la boue, rien de grave heureusement.

L'arrivée est venue très vite, car je m'attendait à 21 km mais finalement ma montre ne marque que 20,4 km.

Fernando

                                       À CHACUN SA DISCIPLINE... 

         JOYEUX NOËL    À TOUS ! 

LES COUREURS

Les coureurs sont des amoureux - Comme tels, ils sont très heureux.

Très excités, ils vont courir - Pour eux véritable plaisir.

Éveillés, tous leurs sens vont être - Ils vont leur sembler renaître.

Les premières foulées. C’est fait. - Le corps commence à s’échauffer.

Ils sont rouges d’excitation - Et font gaffe à la tentation,

Qui leur prend de vite courir. - Ils savent trouver le plaisir.

Une véritable extase ! - C’est toujours lors d’une phase,

Quand le corps devient machine - Si de gros soucis les minent,

Oubliés, partis, envolés. - Ils ont envie de crier « olé » !

Ils sentent circuler leur sang - Ne se font pas de mauvais-sang.

Très enfiévré est leur cerveau - Courir, maintenant le coup ça vaut !

Quand ils décident d’arrêter - Ils savent ne pas se hâter.

D’abord, il faut récupérer - Et ils s’amusent à errer.

Leurs pieds foulent très lentement - Le sol, et se sentent « amants ».

C’est l’harmonie « corps et âme » - Comme dans l’amour, ils se pâment.

Simone

Comme il y a l’appel du large, il y a l’appel des profondeurs, des cimes.

L’appel au secours et celui de partir…

Nous sommes tous influencés par notre éducation, nos parents, nos amis, par les exemples, les paroles entendues dans l’enfance…

Nous vieillissons et nous changeons de corps et d’esprit.

C’est bon d’aller loin dans la recherche de l’inconnu, mais il est vital de connaître ses propres limites.

Toujours rétablir l’équilibre pour se sauvegarder du néant.

Quelques passages d'un texte écrit en 2000 et lus par Simone