TRAIL 11 KM DES VALENTINS… ET VALENTINES… UN TRAIL BOUEUX !!!

José et moi arrivons vers 9 h et on nous dirige directement vers le stade, près des douches…impeccable pour l’après-course avec les sacs ! Déjà quelques difficultés… pour aller chercher les dossards dans les chemins remplis d’eau et de boue, le sol est détrempé… mais ce n’est qu’un avant goût de ce qui nous attend…

Il fait froid, il pleut… et on sent bien les odeurs boisées. Nous arrivons aux dossards, juste à temps pour voir les marcheurs partir (Jojo, Jacky, Martine, Alain, Odile, Claude). Puis un peu d’échauffement sur des airs de musique des années 80 et nous sommes prêts pour le départ.

José part sur le 17 km environ 10 mn avant moi et moi sur le 11 km. D’entrée, des chemins détrempés, glissants, de la boue, des flaques, les pieds déjà mouillés dans les tennis et des éclaboussures déjà de tous les côtés au passage des coureurs.

Le parcours est plutôt agréable, du plat, des faux plats, des côtes, varié entre bois, chemins, vignes, mais attention aux chutes dans les racines, j’assiste à plusieurs chutes et glissades, mais sans gravité.

Rythme tranquille, suis pas trop entrainée mais ça va. Les premiers du 17 km nous doublent…alors qu’on a fait quelques kilomètres. Après le dernier faux plat, un peu long… l’arrivée, j’ai plus de jambes ! Pas si près du but… et je termine, certains marcheurs sont déjà arrivés. Je pars chercher José sur le long faux plat...

Ravito, douches et partons pour aller déjeuner au restaurant portugais « DOCES ET SABORES » Très bon repas partagé avec le groupe, spécialités portugaises bien sûr, un accueil très chaleureux au restaurant (ce restaurant avait servi et offert à NOËL des repas gratuits aux plus démunis…).

Bien apprécié ce trail des Valentins & Valentines qui s’est pourtant avéré très glissant !!! À l’année prochaine, peut-être…. Florence

17 KM DE NATURE AMOUREUSE !

Pas les côtes de Bouliac... mais la déco et la moquette sont les mêmes ! 

Vu ma sortie du jeudi sous le soleil j'avais espoir d'un terrain et d'une météo plus avenants, mais dès vendredi on a eu l'avant goût...

C'est avec le froid et les averses que l'on prend la route. Garés plutôt loin des dossards et du départ, notre échauffement sera la navette voiture-dossards-voiture. Un parcours à peine tracé, on préfère les herbes hautes aux marais, on ne prendra pas le départ les pieds secs...

Finalement, pluie stoppée, le club local des Rapetous avec une bonne 30taine de participants motivés font leur choré et mettent l'ambiance !

Après quelques km, les corps sont montés en température mais bonnet et coupe-vent je préfère rester dans mon jus (et je ne le regretterai pas).

Pas nombreux, me retrouve vite seul, personne à suivre ni à doubler. Un passage sans rubalise me fait même croire à une erreur de parcours, petit retour arrière et un couple se dirige vers moi, demi-tour, je repars !

Partie single, la boue se fait très épaisse, trop attachante et même amoureuse tant les tennis se décollent des pieds. On débarque face aux vignes, où vais-je ? Le temps de lever la tête pour voir ce que j'entendais... premier vol de grues de l'année direction droite, je vire et les suis, pile poil vers la rubalise, trop forte cette nature !

On entend la voix de l'arrivée, ça aide mais... c'est qu'il y a encore une boucle qui nous éloigne de la ligne, peu importe, on va bien finir par revenir avant la nuit ! Surtout qu'il y a les "douceurs" du pays à découvrir... depuis Noël et l'article dans SO, que j'ai ce petit coin de restau en tête... je crois que je vais éditer O Michelino ! À vouloir tous les tester, je dois pouvoir les réunir dans un dico de poche.

L'ambiance des années 80 aide dans le finish ! Direction l'informatique pour s'informer des résultats, 100% des coureurs de la section fait podium ! Nous finissons tous les 2 3e de notre catégorie, mais pas de récompense, filons...

Rencontre avec Josianne et Jacky sur le trajet du parking, une bonne douche bien chaude où vêtements, godasses, tout y passe et direction Langon où les marcheurs doivent en être à leur 3e apéro !

Et ben non... patients (ou fatigués) ils nous attendent pour commander et trinquer. Portos et vin cuit do Alentejo servis, morue à la chapelure et pot au feu d'oreilles de cochon n'ont pas trainé. Certains ont ramené des ptites boîtes... Place aux desserts en vitrine, palme d'or, première fois que je déguste un vaste choix de desserts de là-bas et faits maison !

 Café et (...)... nous reprenons la route du retour, le bidou tendu.

J'ai entendu dire que certains lorgnaient la course des Rapetous à Toulenne... Me semble deviner pourquoi... Agos

6 MARCHEURS ET 2 COUREURS AU DÉPART

Nous voici ensemble sur les pistes pour une nouvelle saison de la section COURIR. Le temps est triste, les chemins boueux, beaucoup d'ornières pleines d'eau. Nous n'allons pas rigoler !!!! Et c'est parti, il est 9 heures. Josianne et Jacky, comme à l'habitude démarrent en trombe... Odile, Martine, Claude et votre serviteur comme d'habitude.

Un train de sénateurs ! Très rapidement, on se rend compte que cela va être dur, très dur. Nous formons 2 binômes, un féminin et un masculin. À ce qu'il parait bien sûr... 2 ou 3 premiers km difficiles, puis 2 encore plus durs. Ces dames avancent bien. Quant à nous, il n'y a plus que le responsable de la sécurité course derrière nous. Claude et moi décidons de prendre un raccourci sur les conseils du copain organisateur. Nous nous quittons le coeur lourd avec ces drôles de dames qui marchent plus vite que nous. La séparation est déchirante mais c'est la vie.

Nous prenons donc cette petite route et au bout de 2,200 km nous voyons la banderole d'arrivée que nous avons l'honnêteté de ne pas franchir. Une longue période sous la pluie, le froid, le vent nous attendent. Une anecdote savoureuse pour le fun. Claude et moi attendions sur la ligne d'arrivée et là, nous voyons surgir, enfin pas trop vite, Josianne et Jacky qui finissent leur rando. De loin, ils semblent frais; de près ils sont pâles et muets de nous trouver sur la ligne. Surprise ! Nous pensons beaucoup à nos féminines qui doivent en baver. Et donc, je leur passe la parole.

Martine et Odile !!!!!!

Nous nous séparons de nos compagnons qui rentrent au bercail. Après une petite halte désaltérante, nous arrivons sur la partie difficile, TRÈS difficile du parcours. Il y a les coureurs du 11 km, les coureurs du 17 km qui nous doublent sans klaxonner, en nous éclaboussant; Nous prenons soins de notre peau avec ce bain de boue. Mais on glisse, on patine, on nage, non ! On marche sur l'eau.

Mais pas de Florence en vue...; Mais Si ! Nous la voyons ! Elle a l'air à l'aise. On l'encourage et elle disparait à l'horizon. Au détour d'un grand virage, une côte du diable se dévoile à nos yeux. Cela va être trop dur ! Nous décidons de couper à travers les vignes. Ce sera notre secret car on ne triche pas , NOUS ! Et tout à coup, surprise, José est là, vivant et qui avance à pas compté vers le sommet de la côte. Un témoin de notre triche !!! Devons nous lui couper la langue ? Non, c'est quand même le président... De plus il ne semble pas très frais ! Ca n'en finira jamais !!! Si, Claude et Alain viennent à notre rencontre et nous aident à terminer le parcours. Petite collation pour refaire les forces pendant que certains vont à la douche. Nous partons vers Langon pour le resto portugais. Très bon repas, qui se termine vers les 16 heures. Nous retenons l'adresse.

Fin de notre première rando-course de l'année. Pas de blessés et nous nous disons à la prochaine à Biscarrosse. Martine & Alain