" LANTON 2024 "
LES BOUCLES LANTONNAISES :
Après « Mais où est donc passée la 7e Compagnie », puis « On a retrouvé la 7e Compagnie », enfin « La 7e Compagnie au clair de lune » c’est maintenant « Nous avons égaré la 7e Compagnie ».
Et pourtant la journée semblait avoir bien commencé car, malgré une belle averse prise sur la route, c’est avec le soleil revenu que nous sommes arrivés au complexe sportif de Cassy pour participer aux Boucles Lantonnaises. Je ne dirai pas (pour une fois) mais tout le monde arrive au bon endroit et bien avant le départ.
La famille T. (M et A) ayant récupéré les dossards et nous les ayant remis, les problèmes commencent : 1er dilemme, nous sommes inscrits comme marcheurs de 12 km, (par notre grand chef), sur une course nature de 9, pas trop grave. Mais nos dossards ont une couleur donné pour la course. Donc il va falloir avec nos grosses chaussures, nos bâtons pour certains, et couverts contre la pluie nous aligner avec les concurrents de la course (on ne va pas passer inaperçus).
Plus grave en comptant, pour le premier, 3mn au kilo celui-ci terminera la boucle, le départ étant donné à 10h, vers 10h27. Pour nous, comptant environ 4km à l’heure, soit 1km en 15mn il faudra 135 mn ou 9 quarts d’heure donc 2h et quart. Ce qui fait une arrivée à 12h 15. Evidemment trop juste pour le rendez-vous au « mess » situé au port d’Audenge, donné à 12h30. Finalement, après plusieurs tergiversations et avoir subrepticement recouvert nos dossards nous truandons et partons avec les 12km pour en faire 9, nous mêlant à la foule, mais dans les derniers.
A 9 heures, départ : 5 tics, c’est les puces des dossards qui déclenchent le chrono. Et deux, rien, ce sont les surtruands Ch et J qui eux, n’ont même pas de dossards. Une fois la marche partie les esprits se calment, la sérénité revient et nous profitons bien de la promenade.
Mais nouveau dilemme. Les 12km étant une marche chronométrée, en suivant la foule, emportés par l’élan nous marchons à 5km/h. C’est lorsque nous arrivons au 5e km que le départ de notre course est donné et c’est entre le 6 et le 7e km que le premier concurrent nous dépasse. Le dernier km étant bien visible depuis l’arrivée, discrets, nous l’abrégeons passant par les côtés, en dehors de la ligne, ne voulant pas rafler tous les podiums dans nos catégories.
Nous avons une pensée pour les organisateurs qui se demanderont comment une compagnie de cinq dossards inscrits sur une course de 9km ont déclenchés leurs puces une heure avant le départ mais ne sont jamais arrivés. Penseront-ils que ces participants se sont fait écraser par des vélos sur la piste cyclable, voire enfoncés dans la vase la marée étant basse, ou perdus dans les bois du dernier km ?
Pour les rassurer nous irons, délicatement, déposer nos dossards après l’arrivée. Une fois ravitaillés, changés, les voitures rejointes nous nous dirigeons vers le port d’Audenge. Nous nous garons : S. (Ch et J), T. (M et A), P. (N et A), encore un problème, pas de S. (J et J). Mais un petit coup de téléphone nous les fait revenir dans le droit chemin. Donc nous pouvons, après un léger apéro, pour fêter cette journée, nous rendre chez «Geneviève».
Restaurant très bien, Geneviève et sa fille très sympathiques. Dame blanche très correcte. Une dernière péripétie avec les cartes bancaires des S. ne voulant pas régler leurs repas… Ils assurent quand même leur addition. Un dernier petit tour, avec le soleil qui se voile, vers le bout de la jetée et c’est le retour vers nos pénates.
Sur la route un arc-en-ciel très net, puis un autre, de gros nuages noirs et une belle averse histoire de nous rappeler que ce devait être une journée pluie. Heureusement la météo n’est pas toujours fiable et cette petite erreur nous a permis de passer une très bonne journée. Alain Peyroux