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  • " JOJO RUN 2 CADARSAC 24 "

     

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    La marche des 10 km :

    Primitivement nous devions aller à St-Laurent-d'Arce, mais c'était le jour de la fête des pères. José devait en principe la fêter en famille. Il nous proposa à la place une épreuve le samedi à Cadarsac nommée la Jojo Run. Avec un tel nom on ne pouvait qu'accepter.

    Arrivés à 9h sur les lieux, le départ de José étant prévu à 9h30, engagements sur place corrects pour la marche mais très cher pour le trail. On s'aperçoit très vite que l'organisation n'est pas au top.

    À l'heure du départ de José, échauffement commun qui dure un bon quart d'heure, finalement le top départ est donné à 10 h ! Le speaker indique alors que le départ de la marche est fixé à 11h30. On calcule qu'on ne sera pas de retour avant 12h30-13 h. On ne verra donc pas l'arrivée du trail ni la remise des récompenses. Nous prenons donc la décision de partir tous les deux directement derrière les trailers.

    Le parcours est agréable, d'abord le long d'un beau lac agrémenté de canards, oies et cygnes. Ensuite petit chemin pas trop boueux entre vignes et champs, nous remarquons l'excellence du balisage. Même Alain Theux n'aurait pas pu se perdre. Ce sera le seul point positif de la matinée.

    Nous arrivons à temps pour assister à l'arrivée du trail long. Les coureurs passent la ligne d'arrivée dans l'indifférence la plus complète, le speaker étant occupé à réparer la sono défaillante. Pour couronner le tout, la remise des lots du petit trail eut lieu en plein milieu du couloir d'arrivée, José, excellent 14e dut donner de la voix pour se frayer un chemin jusqu'à la ligne.

    Le ravito d'arrivée fut le même que le nôtre, à savoir un verre d'eau et quelques tranches de pain sec. José demanda ce qui allait avec le pain; rien lui répondit le responsable du ravito.

    Nous décidons de ne pas manger sur place. En démarrant du parking nous croisons les marcheurs qui étaient partis à11h30.

    Beau parcours, bien balisé mais course à ne pas refaire... Les Soucs

     

    Le trail des 4 saisons :

    C'est en avril qu'elle devait avoir lieu, repoussée en juin à cause des inondations elle nous a permis de nous libérer pour la fête des papas !

    C'est donc un samedi matin que les partants pour St-Laurent-d'Arce se retrouvent à Cadarsac, les Soucs pour la rando des 10 bornes et moi sur la grande distance, le 22 km, il faut dire qu'avec un nom pareil, pour JOsianne et JOsé cette orga nous semble toute indiquée !

    Aux inscriptions sur place, me rends compte que je me suis encore laisser berner par un circuit de 2 mêmes boucles, ce qui n'est pas des plus folichons en terme de découverte du paysage ! Ça a son intérêt, connaître les difficultés et les portions d'accélérations possibles dès la mi-parcours.

    Avant le top, nous avons connu le frais, la pluie, le mitigé et le soleil avec les tenues à adapter juste avant le gong de départ ! Un échauffement dirigé par une prof de zumba... le cardio a bien fonctionné ! Sais pas si je vais pas m'inscrire dans sa salle pour me réveiller en rythme après mes nuits trop calmes... !

    Avec une bonne demi-heure de retard, on prend enfin le départ, difficile de savoir combien on est sur le 22 solo puisque tout le monde part en même temps mais y'a pas foule.

    Chemin, vignes, route, ça a l'air plat mais au 6e une belle montée sur les coteaux des vignobles de l'Entre-Deux-Mers ! Et au 7e une côte vers Nérigean qui doit être à 13% pendant au moins 3 km ce qui casse bien les pattes.

    Et là je commence à sentir... oui, l'amoureuse, dans ces passages étroits comment ne pas la rencontrer ? Et impossible de l'éviter... Sur une montée... qu'est-ce qu'elle devient collante... Il me faut traverser la route pour pouvoir m'en éloigner un peu, plein les godasses... Il faut que je tape bien pour alléger mes jambes de l'argile du pays !

    Revoilà le départ... seul, mon esprit se libère, c'est parti pour la 2e boucle, le paysage est tellement varié que finalement on ne s'en aperçoit pas vraiment... quand tout d'un coup on me lance "Hé ho monsieur, c'est par là !", forcément... si je ne prends pas le bon virage...

    Une voix frêle et imposante à la fois..., "monsieur" dis-je, quel coup de vieux vous me donnez là ! Mais non, "désolé mais savais pas trop comment vous dire ! " :)

    Pas de soucis... reprenant mon souffle, puisque j'ai un peu accéléré pour revenir sur mes pas et surtout ne pas perdre ma sauveuse ! J'ose... "Et donc vous faites le solo ou le duo ?", "Le solo..."

    Bon... si elle a réussi à revenir sur moi c'est qu'elle n'est pas là que pour admirer le paysage... Les commissaires de course la saluent, c'est une locale... "Y'a pas que du plat par ici !", "oh pratiquement...", bon j'arrête de parler et me concentre sur les coteaux, jette un oeil sur le côté, elle est toujours là..., sur le plateau un vent puissant... elle perd quelques mètres, un peu plus loin de la pluie, encore quelques mètres de plus, me retourne et lui fais signe de se rapprocher... "hé ho mademoiselle, vous arrivez ?", "désolée de vous laisser faire le lièvre, mais là j'ai du mal...", "Pas de soucis, ça va descendre et on y est presque !".

    On entend le speaker, je la relance... sur la dernière ligne droite je lève le pied pour passer la ligne ensemble, une victoire de trailers en couple !

    Ca m'aura coûté la 1ère place de master 4 du pote juste à quelques secondes devant, mais que la bataille partagée sur cette 2e boucle si redoutée fut agréable !

    Derrière la ligne le duo Soucs m'attend fidèlement, je vois à leurs mines que le questionnaire de satisfaction va chauffer..., ce n'est pas sur le ravito qu'on va s'attarder... Le groupe de Jazz se met en place, l'ambiance n'y est pas... Les sandwich ne sont pas attirants, sous le soleil... on rentre.

    J-AIR BLUM est une association qui a pour but d’aider des jeunes pilotes motivés sans les ressources nécessaires pour atteindre leur rêve absolu de voler, si j'ai pu aider... Agos

  • " TOULENNE 24 "

     

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    Toulenne bucolique :

    Ayant eu trois jolies semaines intenses, la marche de 10 km sur Toulenne était appropriée. Il me fallait de quoi décompresser et me sentir zen, une sorte de médiation, pas de stress.

    Après trois cafés extrêmement corsés, sac à dos au top, bouteille d’eau pleine, chaussures aiguisées et téléphone chargé si je me perds. Me voilà partir seul dans cette aventure. Marika devant préserver son dos. Quand je dis me perdre, parfois cela arrive dans les parages du sauternais :p.

    À mon arrivée, deux sourires, les yeux pétillants… Josianne et Jacky… je prends mon dossard. Nous discutons, un peu, beaucoup… Josianne nous fait remarquer, qu’il serait temps d’aller sur la ligne de départ.

    Effectivement, le départ était imminent. Je précise que j’irai tranquille s’ils partent devant moi. Seulement le scénario a été différent. Nous sommes restés ensemble. Avec Jacky nous constations un terrain sec, un quart d’heure plus tard, nous jouions avec la boue. Nous n’avons pas vu passer les cinq premiers kilomètres et aussi les cinq derniers. Le parcours était diversifiant, bucolique, un paysage en fleur, une température agréable, parfois un ensoleillement sans un vent…

    Ha si !! Nous avons eu, un coup de vent. Une tornade, que dis-je !! Sur le dernier kilomètre, Mattis et José nous ont doublés. Nous avons presque fini ensemble :) Wil

     

    La course nature : 

    Après une coupure d’une semaine sans entraînement ni course, me voilà à Toulenne ce dimanche 26 mai. Environ 130 participants pour le 10km, nous étions 2 (le président et moi) à représenter la Page Blanche.

    Sur la ligne de départ, mon public était là (mon père et mes grands-parents) je me place donc à leur niveau avec José pour que ma grand-mère puisse prendre quelques photos.

    Voilà le départ annoncé par le speaker, j’active donc le chrono de ma montre et commence ma course. Petite précision : le parcours se déroule sur 2 boucles identiques de 5 km entre sentiers et route, le tout sans dénivelé.

    Les 2-3 premiers kilomètres se passent tranquillement, j’aperçois José devant moi mais, n’arrivant pas vraiment à rester a côté de lui, je décide de ralentir un peu afin de m’économiser pour la deuxième boucle. Le 5e kilomètre arrive, je distingue mon public au loin puis, en me rapprochant, j’entends mon père m’encourager puis me dire « José est 20 secondes devant toi » (ce qui, sur le coup, me motive pour arriver à son niveau).

    La première boucle vient d’être bouclée, j’entame donc la seconde. Sur environ 2 km, je trouve assez d’énergie pour avancer plus vite que sur le premier tour, ce qui me permet d’arriver au niveau du président. Encore 3 km pour atteindre mon objectif : finir avec José.

    Je le suis donc à son allure pour espérer finir en même temps que lui. Quelques kilomètres passent, puis, approximativement 500 mètres avant la ligne d’arrivée, José me montre qu’il y a un coureur de Rapetou (l’association de Toulenne) vraiment pas loin devant nous. Il me dit donc d’arriver à sa hauteur afin de pouvoir le doubler sur la fin (ce que j’avais compris comme : double le directement).

    Je rassemble donc beaucoup de mon énergie du moment pour le doubler et voyant qu’il ne réagit pas, je décide donc d'en doubler 2 autres qui couraient ensemble. Celui de gauche s’est laissé dépasser tandis que celui de droite a entamé son meilleur sprint en me voyant arriver.

    Impossible pour moi de le doubler étant donné qu’il avait déjà pris de l’avance. Je franchis donc la ligne d’arrivée devant le président (pas comme je l’avais prévu mais j’ai pu me dépasser encore plus).

    Je dirais que ce fut une belle course pleine de rebondissements (petit jeu de mot) assez dur pour moi vers le milieu mais la persévérance en valait la peine. J’ai passé un agréable moment à courir en compagnie de José et grâce au soutien de ma famille. Mattis