" AMBAZAC 2019 PAR FLORENCE, DEBORAH, AGOS, MAINDRU "
TROP BONS LES MONTS DU LIMOUSIN !!
|
Rando 14,5 ou 18 KM ?...
La randonnée était super ! Les paysages magnifiques, le temps parfait (pas de pluie, ni trop chaud, ni trop froid). Tout était super ! Mais... après avoir séparé les randonnées en 2 (10 km d'un côté et 14,5 km de l'autre) les organisateurs ont dû oublier une balise sur la 14,5 km... ce qui fait que toutes les personnes du 14,5 km ont finalement fait 18 km.
Mais bon, à part ça, c'était super ! Déborah
52 KM, 1600 M D+ ,... Le Grand Trail du Limousin...
C'est en 2012 que nous avons découvert "Les Gendarmes et Les Voleurs de Temps"... encadrée par la Garde républicaine à cheval et la gendarmerie locale où le coureur "balai", un gendarme, gère les barrières horaires ! Ainsi, celui qui se fait rattraper en fin de peloton et tapoter l'épaule par ce dernier serait prié de regagner le vestiaire, la fin de sa participation devenant trop critique.
Par chance et sportivité, aucun de nous n'a été alpagué et a pu rejoindre la ligne, ou plutôt les marches, de l'arrivée !
Peut-être dans ses songes, Déborah a fait l'impasse sur l'affreuse averse de 6h30 qui nous a pourri certaines portions du parcours mais en effet sur la ligne à quelques minutes du coup de pistolet, la plupart d'entre nous quittait son vêtement de pluie, ce fut plaisant et ensoleillé pour le reste de la course.
Malgré le dénivelé, un début plutôt "rapide", 20 km en 2h05, la fraîcheur de la machine et l'excitation de la distance y sont pour quelque chose, j'ai vite fait de me plonger dans les calculs et à ce rythme le périple sera bouclé en moins de 6 h !
Me voilà donc, tel un cabri en pleine pampa limousine, dévalant des chemins pourtant caillouteux mais l'ambiance, les couleurs, les odeurs, la solitude parfois aussi avec la sensation de pouvoir être poursuivi par un ours... marquent le rythme.
Les ascensions, oui... pas de neige ni d'escalade mais ça monte ! Surtout sur la 2e partie du parcours... du coup on oublie les 6 h et on passe en mode "éco", les groupes se suivent en file tels des chenilles, le plus souvent dans le silence, inutile de doubler, Millau en tête, (je ne sais pas encore si je dois remercier Emmanuel et Michael...), c'est la distance qui compte.
Les jambes tatouées jusqu'aux cuisses ont droit à un traitement de faveur en remontant un ruisseau rafraîchissant, impossible à contourner vu la hauteur des berges. En ressentant le fidèle relief des pierres j'ai une pensée douloureuse pour Emmanuel et Michael qui ont enfilé leurs chaussures/chaussettes, au fait sont-elles palmées...???
Une fin de parcours plus calme mais revigorante quand, même à plusieurs centaines de mètres, nous entendons la foule euphorique, elle nous porte tout le long des marches qui mènent à un calvaire (un vrai) pour finir en triomphe sous la banderoles de cette 20e édition.
Et Millau fait son chemin... Agos
Un coup de casquette à Florence qui s'offre un bonus... Après le trail de 20 km samedi, une ptite rando de 14,5 km et des achats de porcelaine le lendemain en attendant l'arrivée des trailers ! Trail + rando + boutiques... à chacun son triathlon...